Candie

Un domaine, un château


Un territoire préservé au cœur de l'agglomération toulousaine au centre d'un projet d'étude et de valorisation.

La chapelle


Vestige de l'église paroissiale de Saint-Simon
Chapelle du domaine de Candie. Phot. Friquart, Louise-Emmanuelle ; Krispin, LaureVille de Toulouse ; Inventaire général Région Occitanie, IVC31555_20103101877NUCA, 2010.

La chapelle actuelle est un vestige de l'ancienne église paroissiale de Saint-Simon, abandonnée en 1777 après la construction d'une nouvelle église en un point plus central du quartier. 

Aujourd'hui ne subsiste que le chevet de l'ancien édifice, fermé par un mur au milieu du 19e siècle, après destruction de la nef et du transept.

 

La vue aérienne montre des traces au sol qui correspondent aux contours des anciens murs disparus.

Photographie aérienne, 2015. Ville de Toulouse.Extrait du cadastre de Villenouvelle-Les-Saint-Simon, second plan, 1781-1789. Armand-Noël Guiraudin - Ville de Toulouse, Archives municipales, CC 2910.

 

 

 

 

Le bas-relief


Le Christ au tombeau dans la vision de saint Grégoire entre la Vierge et saint Jean l'Évangéliste. Daniel Martin - Ville de Toulouse, inv. 02_78-4-2.Ce bas-relief  du 14 e siècle représente « Le Christ au tombeau dans la vision de saint Grégoire entre la Vierge et saint Jean l'Evangéliste ».  L'original est conservé au musée des Augustins depuis 1978 ; une copie est installée à l'emplacement qu'il occupait sans doute depuis la construction du mur pignon au milieu du 19 e siècle.

Les litres funéraires


Chapelle du domaine de Candie. Phot. Friquart, Louise-Emmanuelle ; Krispin, Laure - Ville de Toulouse ; Inventaire général Région Occitanie, 2010, IVC31555_20103101883NUCA.On peut encore percevoir sur l'enduit extérieur les traces de deux litres funéraires, ces bandes noires peintes à l'intérieur ou à l'extérieur d'une église pour honorer un défunt. Elles ne sont pas antérieures à la transformation de l'église en chapelle : l'enduit a été fait après la construction de la façade ouest, donc après 1830. On peut alors penser qu'elles ont été peintes à l'occasion du décès de Jean-Marie Théodore Élisabeth Candie, propriétaire du domaine mort en 1867.