![](/image-processor-portlet/0.gif)
REPRESENTER
TOULOUSE
Découvrez l'évolution de la ville à travers une sélection de plans anciens conservés aux Archives municipales de Toulouse.
Ces deux versions d'une même gravure sur bois représentent, comme l'indique le titre « Tolosa », la ville de Toulouse. Elles sont extraites de la Chronique de Nuremberg écrite par Georges Braun en 1493. Ce livre allemand est composé de descriptions des grandes villes d'Europe.
Sur cette représentation de la ville de Toulouse des détails font penser à une ville orientale (ex : le croissant de lune sur les clochers). Hartmann Schedel a utilisé la même gravure pour décrire plusieurs villes. Nous sommes donc en présence d'un document qui ne représente pas de façon réaliste cette ville à la fin du XVe siècle.
Consulter la notice dans la base de données des Archives municipales de Toulouse.
Cette gravure sur bois illustre l'ouvrage Gesta Tholosanorum écrit en 1515 par Nicolas Bertrand. Il s'agit d'une vue cavalière de la ville de Toulouse.
Au centre, trois personnages sont représentés. Deux d'entre eux bâtissent un mur tandis que le troisième, couronné, revêtu d'un manteau à parement et collet d'hermine, avec un sceptre dans la main droite, montre du doigt la construction. Il s'agit du roi Lemosin, fondateur mythique de la ville, accompagné de deux artisans-maçons.
Cette gravure ne représente pas la ville de manière fidèle. L'image de petite taille laisse peu d'espace pour la dessiner en totalité, c'est pourquoi l'auteur s'est attaché à représenter ses monuments les plus caractéristiques. Certains sont reconnaissables comme le Château Narbonnais avec ses tours et ses moulins, la cathédrale Saint-Etienne, l'église Saint-Sernin et celle de la Dalbade, mais aussi les moulins du Bazacle qui enjambent partiellement le fleuve.
La Garonne est franchie par un pont couvert, celui de la Daurade. Cet unique pont relie le faubourg Saint-Cyprien à la ville. Dans ce faubourg, l'église Saint-Nicolas domine les bâtiments conventuels des Feuillants et Feuillantines, ainsi que l'hospice Saint-Jacques qui se trouve à gauche de l'église.
Enfin cette gravure offre une vision des remparts qui ferment la ville à cette époque.