Textes

Mur extérieur droit 1

14ème régiment d’infanterie.
Le 30 avril 1917, les trois bataillons du régiment
commandés par les chefs de bataillon Reine
Didier et le capitaine Ailleres, sous les ordres
du lieutenant-colonel Passerieux, ont enlevé
de haute lutte les hauteurs puissamment fortifiées
de Moronvilliers, capturé 436 prisonniers,
pris ou détruit 6 canons, 9 mitrailleuses et se
sont maintenus sur le terrain conquis malgré
les violentes contre-attaques de l’ennemi et
les feux d’écharpe de nombreuses mitrailleuses.

83ème régiment d’infanterie.
A peine entré en secteur sur des positions fortement
organisées, a subi des attaques successives très
violentes pendant les journées des 23 et 24 avril
et la nuit du 23 au 24. Malgré un bombardement
presque continuel et des plus violents par obus
de gros calibre et toxiques, a résisté aux assauts
les plus furieux. Grâce aux sages mesures prises
par le chef de cors le colonel d’Hauterive, à la vigueur
et à l’à-propos des contre-attaques
prescrites, a réussi à maintenir la position qui lui
était confiée et dont la possession importait au
développement des opérations des troupes voisines.

133ème régiment territorial d’infanterie.
Au moment où le 3ème bataillon du 133ème quitte
le 242ème, le lieutenant colonel tient à remercier
le commandant, les officiers, sous-officiers,
caporaux et soldats de ce bataillon du concours
absolu et dévoué qu’ils n’ont cessé de lui
donner pendant plus d’un mois. Tous, malgré les
intempéries, ont partagé de bon cœur et avec
entrain les fatigues et les veilles des avants
postes, les travaux de leurs camarades du 242ème.
Allant au feu pour la première fois le 26 décembre,
le 3ème bataillon s’est vaillamment conduit.
Le lieutenant colonel cite à l’ordre du régiment,
particulièrement pour cette journée ; les 9è, 10
et 12è compagnies qui dès l’ordre reçu n’ont
pas hésité, sous un feu des plus violents, à
progresser par bonds et à se porter à hauteur
des compagnies de première ligne, où elles se sont
maintenues jusqu’à la nuit malgré les pertes subies.

 

 

Mur extérieur droit 2

214ème régiment d’infanterie.
Le général commandant la 67ème division cite
à l’ordre de la division le 214ème régiment
d’infanterie. A fait preuve pendant neuf jours,
du 24 septembre au 2 octobre au matin, passés
sous les bois au contact immédiat de l’ennemi,
des plus belles qualités de discipline de sang-
froid et de ténacité en repoussant de nuit
comme de jour dix attaques furieuses de l’ennemi.

283ème régiment d’infanterie.
Le 23 octobre 1917 sous le commandement du
Colonel Levy, après avoir subi deux jours de
bombardement intense et un violent tir de
contre préparation de plusieurs heures, s’est
lancé à l’assaut à l’heure fixée ; sans se
préoccuper de ses lourdes pertes, s’est emparé
de deux lignes de tranchées ennemies, sur
lesquelles il s’est maintenu, en repoussant les
violentes contre-attaques de la garde prussienne.

417ème régiment d’infanterie.
Est cité à l’ordre du corps d’armée le 417ème
régiment d’infanterie. Très solide régiment
ayant toujours rempli brillamment sa mission,
aussi bien dans les situations défensives les
plus dures que dans les attaques de positions
fortement défensives. S’est bravement battu sur
la Somme, en 1916, notamment au combat du 20
Juillet, et à la suite duquel, deux de ses unités
ont été citées à l’ordre de l’armée ; et le 14
octobre où l’un de ses bataillons a magnifiquement
conquis plusieurs objectifs successifs, capturant
plus de 200 prisonniers et des mitrailleuses.
A également fait preuve des plus belles qualités
de bravoure et de ténacité au cours de la
poursuite de l’ennemi vers la ligne Hindeneurg,
refoulant vigoureusement des arrière-gardes
allemandes auxquelles il infligea des pertes
sérieuses, et organisant de toutes pièces
le terrain conquis sous le feu de l’ennemi.
Vient enfin de se distinguer spécialement par sa
belle tenue au Chemin-des-dames très violemment
bombardé et en repoussant énergiquement plusieurs
coups de main.
28 octobre 1917

 

 

Mur extérieur gauche 1

83ème régiment d’artillerie de campagne.
Excellent régiment qui dès le début de la
guerre en Champagne s’est distingué par son
beau moral, son sens de la liaison et la
générosité de son appui auprès de l’infanterie.
S’est donné tout entier pendant trois mois
de bataille à Verdun en 1916, tirant jour et
nuit malgré les pertes et les fatigues. Après
les belles journées du Cornillet et du Mont
Blond, la défense du Kemmel lui permis de
montrer à nouveau la même énergie allant
jusqu’au sacrifice de ses meilleurs observateurs
et de tout un groupe pour arrêter la ruée
ennemie devant son infanterie. Obéissant
à l’impulsion énergique de son chef, le
lieutenant-colonel Mesmil, vient de montrer
par une âpre poursuite de deux mois dans
les pas de son infanterie que l’abnégation
pratiquée pendant de longs mois de
défensive ne lui a rien enlevé de sa valeur
militaire et de son esprit d’entreprise.

57ème régiment d’artillerie de campagne.
Le général commandant le corps d’armée
cite à l’ordre du corps d’armée le 57ème
régiment d’artillerie qui, depuis le début
de la campagne et tout particulièrement
pendant les six mois de luttes incessantes
soutenues en Champagne, a apporté à l’
infanterie du corps d’armée le concours le
plus précieux, entraîné par l’action
personnelle d’un chef de corps éminent, le
Colonel Taurignac, et, par l’exemple d’officiers
qui unissent tous à une véritable maîtrise
les qualités les plus brillantes de sang-
-froid et de bravoure tous ses canonniers
et conducteurs rivalisant de courage de dévouement
et d’énergie persévérante. Le 57ème régiment d’
artillerie s’est acquis les titres les plus glorieux
à la reconnaissance et à l’admiration de tous
ses camarades de combat du 17ème corps d’armée.

257ème régiment d’artillerie de campagne.
Cité à l’ordre des IVème et VIème armées pour
Les batailles de - Verdun, mars 1916 - Somme, 1916 -
Verdun, 21 mars 1917 - les Monts, juillet 1917 -
Ailette, août 1918 - Poussee en Belgique 1918–

 

 

Mur extérieur gauche 2

117ème régiment d’artillerie lourde.
Le général commandant la 1ère armée cite
à l’ordre de l’armée : le 7ème groupe du 117ème R.A.L.
Du 28 septembre au 17 octobre 1918
a pris part à tous les combats livrés au
Nord de St-Quentin et y a subi de lourdes
Pertes. Retiré du front et réengagé aussitôt
dans les attaques du 22 octobre au 11
novembre qui ont brisé définitivement la
résistance ennemie, a au cours de la progression
rapide qui a suivi pris une large part
au succès des opérations. A allié ainsi à
de très belles qualités manœuvrières une
endurance et un esprit de sacrifice
remarquable qui lui ont permis, malgré des
pertes sensibles en hommes et en chevaux,
d’accomplir toutes les missions qui lui
ont été demandées et de surmonter les
fatigues accumulées au cours de plus de
trois mois de combats, ininterrompus.

223ème régiment d’artillerie de campagne.
Le 223ème régiment d’artillerie de campagne
a accompli avec une énergie et une ardeur
infatigables un trimestre d’opérations
Ininterrompues contribuant successivement
au dégagement de Reims (2 au 7 août 1918),
à la progression au nord de la Vesle
(14 au 30 septembre 1918), puis prenant
sous le commandement du lieutenant-colonel
Charpy une part glorieuse à la conquête
de la tête de pont de Vouziers où l’
instantanéité, la précision, la vigueur de
ses tirs, la poussée audacieuse de plusieurs
batteries sur la rive droite de l’Aisne
permirent à l’infanterie très éprouvée de
maintenir ses positions, en dépit des contre-
-attaques répétées, par des effectifs
très supérieurs. A accompagné enfin l’
attaque victorieuse déclanchée de cette
tête de pont le 1er novembre 1918.

267ème régiment d’artillerie de campagne.
Cité à l’ordre de la IVème armée pour les brillantes
attaques menées du 26 septembre au 2 octobre
1918, en liaison étroite avec l’infanterie.
Avance hardie des batteries en terrain conquis.

 

 

Intérieur gauche

Ce monument a été élevé à la gloire
des enfants de la Haute-Garonne qui,
mobilisés dans toutes les unités de
l’armée française, se battirent avec
un courage indomptable et farouche
sur tous les théâtres des opérations :

en Champagne, à Verdun dans la Somme,
en Alsace, dans les Flandres,
en Italie, aux Dardanelles et en Orient.

Par leur héroïsme sublime, ils furent plus grands que les soldats de la
Rome antique et ils se montrèrent les héritiers valeureux et magnifiques
Des vainqueurs de Valmy et de Jemmapes, d’Austerlitz et d’Iéna.

Les populations de la Haute-Garonne a jamais reconnaissantes
les saluent avec fierté et vénération.

 

 

Intérieur droit

Et vous combattants sublimes de la grande guerre,
votre courage surhumain a fait de l’Alsace-Lorraine,
aux yeux de l’univers, la personnification
même du droit. Le retour de nos frères
exilés n’est pas seulement la revanche
nationale, c’est l’apaisement de la conscience
humaine et le présage d’un ordre plus haut.

Les armées et leurs chefs le maréchal Foch généralissime
des armées alliées ont bien mérité de la patrie.
Chambre des députés, séance du 11 novembre 1918.

G. G. G. A., le 12 novembre 1918.
Officiers, sous-officiers, soldats des armées alliées,
après avoir résolument arrêté l’ennemi, vous l’avez pendant des mois, avec une foi
et une énergie inlassable, attaqué sans répit. Vous avez gagné la plus
grande bataille de l’histoire et sauvé la cause la plus sacrée : la liberté du monde.
Soyez fiers. D’une gloire immortelle vous avez
paré vos drapeaux. La postérité vous garde sa reconnaissance.
Le maréchal de France, commandant en chef des armées alliées,
Foch.