Ce monument reprend la forme générale d’un arc de triomphe ou d’une porte de ville monumentale à trois ouvertures.
Le monument aux morts François Verdier prend appui sur un soubassement* à gradins réalisé en granit blanc moucheté de noir et ouvert, de chaque côté, par trois escaliers de six marches. Au dessus, exécutées en pierre, huit colonnes renflées* et deux piédroits*, ménageant un passage couvert central, supportent la partie haute du monument formée par un entablement* et un attique*.
Ce monument s’inspire de la forme traditionnelle de l’arc de triomphe utilisé depuis l’antiquité pour célébrer les victoires des armées. On le retrouve au 19e siècle à Paris avec l’arc de triomphe de l’Etoile (1836).
Toutefois, l’architecte a modernisé sa forme en simplifiant les volumes et en privilégiant la ligne droite. Il a su allier la tradition architecturale au courant de l'architecture moderne de l’art déco*.
(* Voir glossaire en page 8)