ARCANES, la lettre

Dans les fonds de


Chaque mois, l'équipe des Archives s'exerce à traiter un sujet à partir de documents d'archive ou de ressources en ligne. Retrouvez ici une petite compilation des articles de la rubrique "Dans les fonds de", dédiée à la présentation de documents issus de nos fonds.

DANS LES FONDS DE


[le cygne menacé], huile sur toile de Jan Asselijn, vers 1650. Rijksmuseum, Amsterdam, inv. n° SK-A-4.

Qui fait la loi du collège de Foix ?


mai 2024

Lorsque Françon va s’occuper de ses oies parquées dans le collège de Foix, cela fait généralement des étincelles.

On sait qu'elle a déjà eu des mots avec le nommé Foich, l’un des collégiats, qu'elle aurait copieusement insulté. Et le 18 décembre 1745, alors qu'elle vient pour panser ses oies et leur puiser de l'eau au puits dudit collège, la voilà hélée depuis une fenêtre par le nommé Laroture, aussi collégiat, qui l'enjoint à déguerpir. Mais Françon qui n’est pas une oie blanche, n'a cure des injonctions de l’étudiant ; elle lui répond vertement.
Ce dernier, quitte la fenêtre et descend rapidement de sa chambre afin de chasser l'impudente. Par deux fois il la secoue et finit par la jeter à terre, d’abord dans le jardin, puis dans la cuisine du collège où se poursuit la rixe.
Mais Françon ne va passe se laisser dicter la loi d'un jeune blanc-bec ; elle se relève, lance des coups de poings sur la poitrine de Laroture et lui assène même des coups au visage avec sa capote. Pour faire face à cette grêle de coups, le jeune coq va se saisir d'une bûche ou d'une barre pour enfin corriger Françon. Erreur, cette dernière bondit jusqu'à l'âtre de la cuisine, et la voilà maintenant armée d'un tison ardent qu'elle porte au visage de Laroture...
Comme dans la plupart des rixes, des âmes charitables viendront s'interposer et mettre fin au combat avant qu’il ne dégénère ; chacun se retirera finalement plus furibond que mal en point.

______________________

Sources : FF 789/7, procédures # 159 et # 160, toutes deux du 18 décembre 1745.

[Fou, ou possédé, cabriolant sur son lit]. Gravure anonyme, vers 1659. Rijksmuseum, Amsterdam, inv. n° RP-P-OB-81.862.

… à dormir debout


avril 2024

Dans l'inépuisable fonds d'archives des affaires criminelles des capitouls, nombre de situations décrites, tant par les plaignants que les témoins, nombre d'excuses fournies par les accusés, donnent quelquefois matière à de véritables histoires à dormir debout sorties tout droit de l'imagination des uns et des autres.
Les plus flagrantes se trouvent dans les plaintes pour cas (supposés) d'adultère. Là, les plaintes portées par les maris1 donnent déjà le ton : invariablement leurs épouses volages se prostituent outrageusement, dilapident les biens du foyer et, pour la bonne mesure, s'arment de poignards, de pistolets et de poison afin se débarrasser de ces maris gênants. Tout ceci n'est que rhétorique attendue, bien loin de la réalité et, finalement, assez peu efficace.
Lors du procès fait à Honorée C. en 1772 ; la plainte portée par Joseph Dardene, son mari, est en tout point conforme à cette norme, si ce n'est qu'en plus l'épouse, un temps enfermée au couvent du Refuge2, s'en est évadée « par le secours de ses draps et de quelques personnes inconnues qui lui tinrent la main pour cet effet »3.

Mais le meilleur reste à venir : en effet, les témoins soigneusement choisis par les plaignants, s'en donnent à cœur-joie. C'est à qui inventera avoir assisté aux scènes les plus scabreuses, presque orgiaques. La chose est d'autant plus perceptible lorsqu'il s'agit de jeunes témoins qui, quelquefois peu au fait des choses de l'amour, s'ingénient à inventer des situations qui défient les lois de la mécanique des corps et de la gravité.
Nous vous en ferons grâce ici, nous bornant au seul cas de mademoiselle de L, fille d'un conseiller au parlement, et épouse de monsieur de P., substitut du procureur général au parlement4.
En 1741, après avoir quitté son mari pour la deuxième ou troisième fois dans l'année, supposément pour rejoindre un comédien, elle aurait vidé les armoires de la maison conjugale. Jusque là, tout reste plausible. Et voilà que les témoins viennent déposer. Ils se complaisent à lui attribuer une troupe entière de galants, mais cela reste timide, on ne leur rien vu faire ensemble. Voilà qui est gênant dans un tel procès. Heureusement pour monsieur de P., la déposition de Jeanne G. vient à point : selon elle, mademoiselle de L. serait enceinte du fameux comédien, mieux, ils auraient fait cela au nez et à la barbe du mari alors qu'il dormait profondément. Et puis vient le pompon : « elle avoit toujours eu des galans depuis l'âge d'onze ans , auquel tems elle étoit penssionnaire à Grenade. Que pour sortir du couvent elle se frottoit les bras et les mains avec des orties pour se faire venir du mal, dizant à la suppérieure du couvent qu'elle avoit la gale et qu'elle avoit besoin de s'aler baigner ».
D'autres témoins, plus timides pourtant, évoquent qui un escalier dérobé, qui une porte condamnée que l'on fait rouvrir, qui un déguisement d'amazone ; bref, nous sommes littéralement transportés dans un roman ; à tel point que l'on pourrait presque imaginer que ces témoins ont lu l'Histoire de dom B…, ouvrage licencieux précisément édité en cette même année 1741.
Trois siècles plus tard, nous ne pouvons qu'être fascinés par ces contes souvent immoraux, mais qui finalement portent en eux une morale : le mensonge exagéré ne paie pas, puisque quasiment aucun de ces maris n'arrivera à obtenir gain de cause devant les capitouls ; pire certains se voient ensuite poursuivis pour diffamation et subornation de témoins.

___________________________________________________

1. Les femmes ne peuvent pas poursuivre leurs époux sur ce chef d'accusation.
2. Lieu de « pénitence » pour les femmes mariées.
3. A.M.T., FF 816/2, procédure # 026, du 23 février 1772.
4. A.M.T., FF 785/3, procédure # 062, du 2 mai 1741.

Parapluie. Facture néerlandaise. Vers 1770-1780, avec restauration visible d'éléments vers 1890-1910. Rijksmuseum, Amsterdam, inv. n° BK-1967-92.

Il fait un temps de...


mars 2024

Nos fonds d'archives n’ont jusqu'à présent révélé aucun grand cataclysme comparable à cette pluie et invasion de grenouilles évoquée parmi les dix plaies d'Égypte ; mais on y trouve toutefois au fil des chroniques des capitouls nombre d'événements climatiques extrêmes qui ont frappé leurs contemporains."Pluviôse" - série des mois du calendrier républicain. gravure de Salvatore Tresca, d'après une oeuvre de Louis Lafitte, vers 1792-1794. Rijksmuseum, Amsterdam, inv. n° RP-P-2017-6023-5.
À Toulouse comme ailleurs, les chercheurs ont su mettre en évidence les grands cataclysmes, les dérangements du temps comme les cycles réguliers du climat. Cette histoire globale, qui a su mobiliser historiens et scientifiques les plus divers, a suscité depuis une quinzaine d’années un formidable écho dans nos préoccupations actuelles.
Mais il reste encore tout un pan à explorer, cette fois à une échelle microscopique. Quel était le ressenti de chacun devant une ondée, une grosse pluie, un orage, un coup de vent ? Comment prévoyait-on le temps avant l'invention de la grenouille du bocal et de l'échelle ? Comment s'habillait-on en cas de pluie ? Quelles activités cessaient en laissant passer l'orage et quelles autres en faisaient fi.
Après avoir posé des premiers jalons lors du VIe Congrès des archivistes de l’Arc Alpin1, les sources d'archives liées au ressenti climatique à Toulouse sous l'Ancien Régime ne cessent d’émerger : chroniques des Annales manuscrites, registres de délibérations, de comptabilité, des rondes du guet, sans oublier les procédures criminelles des capitouls qui révèlent des possibilités souvent insoupçonnées.
Le ressenti de nos aînés face à une météo aussi bien ordinaire que déchaînée attend désormais son chercheur ; un atelier public y sera d'ailleurs consacré en automne prochain, avec comme point de départ une mort suspecte dans une flaque...

_____________________

1 - Dont les actes ont été publiés dans La Gazette des archives, n°230, 2013-2. "Les sources d’archives pour l’étude du climat et de l’environnement", pour Toulouse, voir plus particulièrement p. 230-238.

"Ventouse donnée à Ragotin", planche gravée [entre 1705 et 1772] d'après Jean-Baptiste Oudry, d'une série illustrant des scènes du Roman Comique de Scarron. Rijksmuseum, Amsterdam, inv. n° RP-P-OB-71.706.

Fai(te)s-moi mal Johnny Johnny...


février 2024

Après l’atelier « Champs Troubles » du 3 février dernier – où les participants se sont penchés sur les déboires de Nicolas Ramondis, ce pauvre jardinier de Matabiau qui n’a pas vraiment été à la fête en 1741-1742 –, la prochaine session des Samedis des Archives est programmée pour le 2 mars prochain. Ça s'appelle « Corpus corporis » et ça va faire mal – Johnny ou pas !
Cette matinée sera exclusivement consacrée aux plaies et aux bosses sous l'Ancien Régime. En solo ou en duo, chacun des participants va pouvoir travailler sur de nombreux verbaux (certificats) de chirurgiens décrivant les maux de leurs contemporains qu'ils viennent panser après une rixe ou un accident. Transcrire il faudra, certes, mais cela nécessitera ensuite d'adapter l'information pour la restituer en la cartographiant sur le corps1. Ceux qui le souhaitent pourront aussi se frotter à des relations d'autopsie.
De la narration de simples ecchymoses pour le moins malheureuses de ces victimes, à l'écriture froide et précise des autopsies, voilà un programme alléchant qui réjouira petits et grands.
Ces trois heures intensives seront ponctuées de temps plus légers :
- on proposera une sélection de plaintes où les victimes racontent la violence subie et les maux engendrés, elle sera à comparer aux verbaux de chirurgiens correspondants, avec de drôles de surprises en perspective, on l'imagine ;
- on parlera des soins adaptés à toutes les blessures. Évidemment, il sera beaucoup question de saignée, mais pas exclusivement. On évoquera même cette importance capitale accordée au poumon de mouton ou au pigeon dans des cas bien spécifiques ;
- le chirurgien Bagnéris sera mis à l'honneur, pas tant pour ses compétences médicales que pour son dédain affiché pour toute forme d'orthographe connue. Transcrire le moindre de ses certificats relève du casse-tête linguistico-phonétique ; nous nous y essayerons tout de même ;
- enfin, en avant-première, vous aurez droit à une présentation de la version beta de « Corpus Corporis », un module actuellement en cours d'élaboration qui viendra enrichir Urbanhist.

Rendez-vous vite sur l'espace presse de notre site pour réserver vos places.

1- Nous ne fournirons pas de corps, juste des schémas - à remplir.

Varkensslacht [abattage de porcs - bien qu'il soit possible qu'il s'agisse là d'un veau]. Dessin à l'encre sur papier par Cornelis Ploos van Amstel (d'après une oeuvre de Jan Saenredam ?). Entre 1778 et 1787. Rijksmuseum Amsterdam, inv. n° RP-P-1944-43.

Des femmes sans job ?


janvier 2024

Si on laisse de côté les légions entières de filles de service, de femmes de chambre et de moniales, bien malin qui saurait dire ce que font les femmes. Certes, on imagine que la femme du boulanger vend le pain de son mari à la boutique, que la femme du boucher fait risette derrière son étal et puis... c'est tout. Ah si il y a aussi les revendeuses, les blanchisseuses et les cabaretières.
Voilà, un Ancien Régime décidément bien pauvre lorsqu'il s'agit d'identifier les travail des femmes, de nommer leurs activités professionnelles. Point de corporation pour elles1, donc point de métier formellement identifié et reconnu.
Et si tout cela n'était qu'une simple question de langage? Un vocabulaire qui n'a pas pensé que le mot « métier » pouvait aussi se décliner au féminin ? Du coup les femmes que l'on découvre et que l'on lit dans les archives expliquent quelquefois (et timidement encore) leurs « activités », leurs « occupations », sans jamais employer le mot de métier. Pour les autres, la grande majorité préfère se présenter en mettant en avant le métier de leur époux ou de leur père ; c'est bien plus simple.
Dans ce courant actuel de l'histoire qui cherche à promouvoir la femme pour lui rendre sa place, il est évident que la tâche des chercheurs est malaisée quand il s'agit percevoir la réalité du travail au féminin.
Même les archives judiciaires, qui font habituellement plus de cas de femmes, ne peuvent rien faire face à cette pauvreté de langage. Il faut alors s'employer à débusquer leurs activités, leurs occupations, en s'acharnant à lire l'intégralité des interrogatoires, des plaintes, des témoignages, jusqu'aux arides exploits d'assignations délivrés par les huissiers. Là, à force de patience, voilà qu'émergent enfin peu à peu des garnisseuses de chapeaux, des tresseuses de cheveux (pour les perruques), des plieuses et couseuses de livres. Encore un petit effort et l'on découvre charrieuses de charbon, femmes portefaix (on n'a toujours pas inventé le féminin), grappes entières de couseuses ou brodeuses travaillant chez elles, seules ou en véritables ateliers. La fin du 18e siècle voit encore apparaître une nouveauté (mais ne serait-ce pas là que l'effet d'une nouveauté de langage ?) : les modistes, les coiffeuses de dames, sans oublier les cuisinières de grandes maisons ou de tripots huppés.
En un mot, l'absence de mots explique certainement en grande part ce vide, ce silence quant au travail des femmes, mais les chercheurs patients qui prendront cette tâche à brasse-corps sauront certainement redonner un équilibre à cet aspect de la société de la fin de l'Ancien Régime.

_____________________________

1. En fait, on verra naître en 1781 une sorte de corporation ouverte aux femmes, il s'agit celle des proxénètes. Nous vous renvoyons là à la lecture du numéro d'Arcanes de décembre 2015 pour en apprendre plus sur ce métier qui n'est pas du tout ce que vous croyez.

[Intérieur d’un vieux four]. Dessin au crayon et à la craie de Maria Vos. Entre 1834 et 1906. Rijksmuseum Amsterdam, inv. n° RP-T-1953-97.

Pain total


décembre 2023

Si l'idée de coups et de bagarre est bien souvent associée aux bars, aux cabarets et autres tripots où l'alcool coule à flot, il est d'autres lieux qui n'ont pas à rougir et peuvent faire bonne figure lorsqu'il s'agit d'explosion de violence. Puisque le mot « pain » est un des 140 synonymes de celui de « coup », profitons-en donc pour aller fureter du coté des fournils et des pétrins et y relever l'indice d'agressivité attaché à ces lieux.

Master & servant
Dans l'arrière-salle de la boulangerie B. au pont Neuf, en 1772, l'apprentissage du jeune Monty se fait à la dure. Tantôt B. lui jette des petits pains à la figure, tantôt il menace de lui lancer une marque entière de pain bis1. Ou encore l'apprenti Laffont, régulièrement maltraité par le boulanger P. et qui, en novembre 1780, se fait corriger à coup de pelle avant de recevoir une ravaille toute chaude sortie du four sur la face. Il s'en sort avec un saignement de nez2. Un siècle plus tôt, le compagnon boulanger Laurens Thoulouse aurait certainement préféré se prendre un simple pain, mais son maître a trouvé plus judicieux de le frapper avec marteau de fer ; forcément ça fait plus de dégâts et Thoulouse « auroit resté sanglant, grièfvement et mortellement blessé »3. Il s'en relèvera pourtant. En 1756, le petit Jean Carbonnier fait son apprentissage dans une boulangerie du faubourg Saint-Michel ; un jour d'août il reçoit un véritable déluge de coups et de projectiles. Il faut croire que D., son maître est un sanguin inventif : clefs, tailles4, balai, bûche « de la grosseur du bras et raboteuse » et fourche de fer ; bref, D. fait feu de tout bois pour passer sa colère5. Quant à Baptiste Soulan apprenti chez le boulanger L., il a droit de la part de son maître tantôt à des coups de bâton, tantôt à des coups de pelle, et jusqu'à cette mémorable séance de torture où L. le prit « avec des grosses cordes, le pendit par dessous les aisselles à une poutre du plancher de sa maison, où il le tint l'espace de demy-heure en le faizant tourner à force, tantôt d'un côté, tantôt d'un autre, le menaçant s'il dizoit mot de luy donner de coups de bâtons »6.
Parfois, on inverse les rôles. Là, c'est le garçon boulanger B. qui, tancé pour être arrivé en retard lors de la préparation des pains bénis, réplique en cognant tant son boulanger de maître que la femme de ce dernier7.

Au four et à la pelle
Les fours, généralement dissociés des boutiques de boulangers sont tenu par les fourniers. Le maître de pelle y règne en maître, et sa pelle est d'ailleurs un sérieux rappel à l'ordre pour ses apprentis et compagnons, comme pour les boulangers qui viennent y apporter la pâte à cuire.
C'est exactement ce que fait B., maître de pelle du four de la Capelle-Redonde, lorsque le boulanger Raby veut lui apprendre son métier. Il le prend « par la tête et l'a fait h[e]urter avec force et cruauté de la tête sur le mur, de manière qu'il luy a fait faire une cicatrice ou blessure très large et très profonde, et par laquelle il a répandu tant du sang qu'il en a été couvert à l'instant sur son habit. Ce qui a excité tant la consternation, même l'indignation, de ceux qui étoient dans led[it] four »8. Mais il en faut plus pour impressionner certaines. Et le fournier Larroque aura fort à faire pour venir à bout de Bernarde Tourens et sa fille, celles-ci ne quitteront son four qu'après avoir rendu coup pour coup9.

Penthotal
Finissons avec ce combat inégal place du Salin en 1745. Les armes de poing et de jet utilisées par Georges face à la malheureuse Jeanne (prête à accoucher) se déclinent d'abord avec un caillou, puis un poids en métal avant de s'achever sur « un gros pain double » qui atteint de ventre de Jeanne, « laquelle [...] tomba tout de suite évanouye et on la fit entrer chès la bouchère où de nouveau elle tomba comme morte »10. Presque de quoi lui faire passer le goût du pain. Or, en lisant la procédure récriminatoire, ce serait plutôt  Jeanne qui « prit un poidz d'une livre qu'elle jetta sur l'estomac » de Georges11. Alors, qui croire ? Si le Penthotal (ceci est un médicament, demandez conseil auprès de votre médecin traitant) avait été inventé, les capitouls n'auraient-ils pas été tentés d'y avoir recours ici afin d'essayer d'obtenir la vérité ?

__________________________________________

1-   FF 816/3, procédure # 069, du 14 avril 1772.
2-   FF 824/8, procédure # 151, du 24 novembre 1780.
3-   FF 729/1, procédure # 022, du 9 juin 1685.
4-   La taille de bois qui permet de suivre et de faire les comptes entre le boulanger et ses pratiques (clients).
5-   FF 800/6, procédure # 217, du 10 août 1756.
6-   FF 789/7, procédure # 148, du 20 novembre 1745.
7-   FF 775/2, procédure # 068, du 23 juin 1731.
8-   FF 819/2, procédure # 025, du 4 février 1775.
9-   FF 804/2 procédure # 037, du 15 février 1760.
10- FF 789/1, procédure # 001, du 9 janvier 1745.
11- FF 789/1, procédure # 002, du 9 janvier 1745.

Librairie papeterie "Aux Six Sœurs", 2 place Saint-Étienne, années 1960, vue de la façade de l'établissement sur la place. Ville de Toulouse, Archives municipales, 41 Fi 362 (détail).

Sœurs jumelles


mai 2016

Le saviez-vous ?! Toulouse fait partie d'une grande famille ! Et je ne vous parle pas de l'Occitanie, non, mais de ses sœurs de sang, ses villes jumelles ! Car la ville rose ne compte pas moins de six villes jumelées de part le monde : Bologne en Italie, Kiev en Ukraine, Tel-Aviv en Israël, Atlanta aux États-Unis, Chongqing en Chine et Elche en Espagne. De quoi programmer un véritable tour du monde pour aller faire connaissance avec les petits cousins !

Ces alliances transfrontalières peuvent vous sembler incongrues, mais elles permettent de nouer des relations amicales entre villes de taille plus ou moins équivalente et les échanges qui en découlent sont d'autant plus fructueux. Sans cela, il faut bien se le dire, la marchande de fruits secs du boulevard de Strasbourg n'aurait jamais serré la main du maire d'Atlanta et les élèves du collège de Lalande n'auraient jamais pris l'avion pour aller à la rencontre de leurs homologues chinois ! Comme quoi, on ne choisit pas sa famille, sauf dans le cas des villes jumelées !