Archéologie

et photographie


Ce dossier synthétise les résultats d'une enquête photographique, menée durant deux mois dans divers fonds publics, privés ou associatifs de Toulouse. Une sélection de 107 photographies est disponible, par accès thématique ou global. Rappelons que toute reproduction de ces documents est illégale sans l'autorisation de leurs ayants droit ou gestionnaires.
Paysages toulousains. 17 - Ruines du cirque romain à Blagnac, avant 1915, carte postale éditée par Labouche Frères, Impression photomécanique, H.9 x L.14 cm, AMT, Inv. 9Fi 6457 / La carte postale a été écrite en 1914. Données manuscrites au verso. Vue sur le château d'Ancely en arrière-plan.

Les principaux vestiges


Les photographies qui nous sont parvenues informent sur la ville et son histoire. Elles donnent à voir des vestiges archéologiques sur lesquels une attention particulière a été portée. Certains sujets sont récurrents et communs à de nombreux fonds d'archives, comme par exemple : les remparts de la ville, l'amphithéâtre et ses alentours ainsi que, plus largement, les édifices religieux et l'habitat.
[Mise au jour du rempart antique place du Capitole], 1971, Cliché LAGARDELLE, Tirage papier, Fonds d'archives Baccrabère. Musée Saint-Raymond, musée des Antiques de Toulouse, Inv. baccrabere_nc_25.

Les remparts, marqueurs du paysage urbain


Encore en élévation sur d'importantes sections, les remparts servent parfois de repère, de délimitation entre quartiers. Leur tracé et leur mode de construction ont été régulièrement étudiés. Un plan des murs et fossés de la ville a été levé en 1778-1779. Au 19e siècle, ce sont les parties visibles qui sont photographiées. En 1910, puis en 1951, dans les années 1960 et en 1971, des portions de l'enceinte antique sont mises au jour et photographiées lors de travaux d'aménagement. A l'Institut Catholique, le rempart du Bas-Empire fait l'objet d'une fouille à partir de 1933 et jusque dans les années 1950.